Frustrant revers à Blanzat pour Chamalières

Ce retour à Blanzat aura finalement ressemblé aux voyages précédents pour les chamalièrois, tout du moins au niveau du score. Sans avoir concédé le moindre essai, les rouges et blancs ont du s’incliner sur le score de 21 points à 6.

Le leader blanzatois démarrait le match pied au plancher mais les intentions chamalièroises étaient là, notamment en défense où malgré plusieurs plaquages ratés sur l’arrière jaune et noir, les actions du BAC se voyaient perpétuellement interrompues à l’approche de l’embut visiteur.

Ainsi, les espoirs les plus fous restaient permis sur la pelouse du leader, à mesure que le score évoluait en chassé croisé (6-6 en 20minutes) grâce à deux réalisations de Thomas Guilhot. Hélas ! le problème d’un certain manque d’efficacité et de réalisme subsistait dans les rangs chamalièrois, et il n’en fallait pas plus aux locaux pour avancer dans la partie.

S’il est toujours facile et très courant de bâtir les raisons d’une défaite sur les qualités plus ou moins discutables de l’arbitre d’une rencontre, le résumé de celle de ce dimanche après-midi ne saurait taire la multiplicité des décisions de l’homme en vert du jour à l’encontre du Stade Chamalièrois.

Ainsi, le référé, dont les liens étroits avec le club de Blanzat étaient connus de tous, si bien qu’on en viendrait vite à se demander comment il ait pu être désigné pour cette rencontre, sanctionna à outrance des chamalièrois pourtant séduits par son discours d’avant match aussi limpide que très illustré. Comme chacun le sait, au rugby, la vérité du terrain n’a souvent rien à voir avec les beaux discours d’avant match…

Bref, de 12-6 à la pause, le score enflait à mesure que l’arbitre offrait des tentatives au buteur blanzatois, par ailleurs fine gâchette, tandis que les deux seules tentatives des rouges et blancs échouaient successivement.

On atteignait les quinze points d’avance (21-6) lorsque l’irrémédiable en pareille circonstance arriva : une petite générale qui, bien sûr, ne fit pas de gros dégâts mais qui aurait été certainement évitable avec un directeur de jeu plus responsable, voire tout simplement plus crédible. Résultat, un carton rouge de chaque coté et des amendes au goût amer à venir…

Au final, une après-midi de rugby comparable au gris du ciel blanzatois. Les locaux pourront se satisfaire d’une victoire sans doute méritée, mais peut-être pas dans de telles proportions. Chamalières, de son côté, va devoir à nouveau se replonger dans le travail, avec en perspective la réception de Lapalisse dimanche prochain. Certaines choses sont bien sûr à améliorer, et rien ne dit que la victoire eut été au rendez vous dans des conditions plus équitables. Mais le Stade peut croire en des jours meilleurs s’il conserve son état d’esprit. Le rugby, quant à lui, et surtout son corps arbitral, sortent desservis de ce dimanche de novembre où l’assistance locale était pourtant nombreuse.

Vivement dimanche prochain !