Pérignat Forfait jusqu'à la fin de saison

Suite au 3ème forfait de la saison de Pérignat dimanche dernier, le forfait général a été prononcé par le comité d'Auvergne.

Toutes les rencontres contre Pérignat se soldent donc par un score de 25-0 et de 5 points au classement.
Avec cette décison, Pulvérières récupère 4 points (défait initialement à Pérignat avec BD).

Chamalières rentre vainqueur de Lapalisse

C’est un long périple qui attendait les chamaliérois au lendemain de leur éprouvante défaite à domicile face à Langeac, puisque le défi qui leur était proposé était d’aller chercher la gagne à Lapalisse, au cœur du département de l’Allier.

Pierre Flumian avait certes coupé ses beaux cheveux, mais l’après-midi s’annonçait toutefois clémente du côté de la météo, ce qui réjouissait les chamaliérois.

Tandis que Nicolas Sanitas profitait pleinement de son téléphone-écran plasma tout au long du trajet, Nico Couderc tentait lui d’éviter les escarres provoquées par les heures de bus cumulées durant le week-end après sa participation au tournoi de Brioude la veille.

L’inévitable partie de cartes mettait aux prises Jean Brosse aidé de deux comparses avec l’affreux Grégoire Boutonnet, toujours aussi vicieux, qui enchainait inéluctablement les mains gagnantes.

Phlyctène, quant à lui, revisionnait les émissions de Motus diffusées dans la semaine en se disant que, la prochaine fois, il ne passerait pas à côté de la cagnotte pour placer un mot inconnu de tous ou inexistant.

Bref, un voyage normal pour le Stade Chamaliérois qui finit par arriver à bon port et y retrouver Adrien Faurisson et Clément Rouchouse, allergiques à la poussière de bus et donc dans l’incapacité de prendre place avec le reste de la troupe. La reconnaissance du terrain anéantissait tout espoir de « cad’deb » pour notre spécialiste Augustin qui s’imaginait déjà les chevilles ancrées dans le terrain gras local.

Il n’y eut point de lapalissade (du genre « si on gagne, on est sûrs de gagner ») dans le discours d’avant-match du capitaine Christophe Mazin, mais l’on sentait bien que tout le monde était ultra-concentré et concerné par ce déplacement primordial.

D’entrée de jeu, les rouge et blancs étouffèrent leurs adversaires. Adrien Faurisson, par ailleurs auteur de plaquages dévastateurs, puis Nico Sanitas inscrivaient les premiers essais puy-de-dômois pour donner douze points d’avance aux leurs avec une transformation d’Antoine « Wilko » Dellac (0-12, 8^ème).

Chamalières enfonçait le clou, d’abord sur une nouvelle réalisation des trois quart pilotés avec maestria par Jérôme Rougier et conclue par Loïc Araujo, puis sur une offrande de Christophe Cheminade, prêt à tout pour favoriser l’intégration de son comparse Tommy Billoux, quitte à lui offrir un essai tout fait (mais que tout le monde n’aurait pas marqué quand même…). Une nouvelle transformation de « Magic » Dellac portait le score à 0-24.

En supporter de circonstance, Antoine Besse exultait alors sur le bord de la pelouse, entouré qu’il était par sa merveilleuse compagne et celle de Flo Carrier qui rivalisaient de classe et d’élégance au point que Miss Lapalisse aurait, parait-il, déchiré son écharpe de rage dans la rangée de pesage opposée.

Sur le pré, les locaux inscrivaient un premier essai juste avant la pause, et se décidaient enfin à changer de botteur pour confier leurs tentatives à un joueur plus adroit. L’ombre d’une remontée infernale planait alors sur les chamaliérois, d’autant que les jaune et bleu de Lapalisse redevenaient solidaire et agressifs.

Très vite, le score allait évoluer en faveur des joueurs de l’Allier. Deux essais coup sur coup, en double supériorité numérique, ramenait les locaux à 19-24 à la 55^ème minute…

Il fallait alors une solidité mentale à toute épreuve pour les stadistes. Boostés par l’entré en jeu de Flo Dubuisson, les avants chamalièrois se resserraient pour obtenir trois pénalités bien placées, dont deux converties par Antoine Dellac qui prouvait là qu’il était capable de « rentrer dans le ballon » dans les moments importants.

Chamalières résistait encore dans les derniers instants, privant leurs hôtes du point de bonus défensif. La frustration régnait alors en maîtresse chez les locaux. L’ogre-capitaine adverse voulu dévorer Ben Assani tout cru, ignorant sans doute qu’il était triple tenant du titre de mahorais le plus gentil de l’année. Enfin, un vieux fidjien chamalièrois se vit offrir par la générosité lapalissoise un nouveau nez identique à celui de l’une de ses idoles, Sireli Bobo le bien nommé.

Mais la gagne était bel et bien là (30-19, score final), et Chamalières est parvenue à repartir de l’avant dans ce championnat. Un succès que nous dédions bien sûr à la mémoire de Christian, qui fut si souvent près de nous, toujours bienveillant, qui nous a tant donné et qui nous manquera beaucoup.

Le retour en bus fut néanmoins festif, au rythme de la « compile pourrie » de Mimi Cambier, qui pour le plus grand bonheur de Romain Charreyron ne manquait pas de tubes de Claude François. Agrémenté de quelques bizutages au cours desquels Rémy Bernard ne donna pas sa part au chien, il permit à chacun d’entre nous d’apprécier ce nouveau départ qui, espérons-le, nous conduira le plus loin possible.

Compte tenu du forfait de Pérignat hier face à Langeac, on peut penser qu’un forfait général sera prononcé à leur encontre, et que par conséquent, le match Chamalières-Pérignat prévu dimanche prochain à Chatrousse n’aura pas lieu. La semaine stadiste n’en sera pas moins rythmée puisqu’une rencontre amicale face aux pompiers est prévue jeudi soir sur notre pelouse tandis qu’un rendez-vous festif aura lieu vendredi.

Auteur : Mich le Fidjien

Chamalières chute à domicile

Dimanche dernier, les rouge et blanc recevaient Langeac, seule équipe à les avoir battus depuis le début du championnat. Lors du match aller, les langeadois avaient déjà montré toute leur appétence pour la gastronomie française : un bon coup de fourchette, une cuisson des marrons à point, et un assaisonnement bien maîtrisé des salades de pommes et de poires.

Dimanche, le RCL a remis ça, lors d’un match tendu et serré, qui a vu les visiteurs s’imposer dans les cinq dernières minutes grâce à un essai de leur centre consécutif à petit « par-dessus » délivré par l’ouvreur langeadois. Un rebond favorable et 30m plus loin, les rouge et blanc étaient crucifiés. Scénario cruel pour les chamaliérois, qui avaient pourtant bien débuté la rencontre.

Profitant d’un vent favorable et des fautes adverses, notre botteur enquillait deux pénalités, récompensant les beaux mouvements initiés par les rouge et blanc, et ce malgré l’état de la pelouse.  En face, les visiteurs n’avaient qu’une seule chose à proposer : du jeu d’avant. Mauls, pick and go, jeu à une passe au ras, on repassera pour les prises d’initiatives et le jeu de mouvement. Mais force est de constater que quelquefois, cette simplicité porte ses fruits. Beaucoup plus lourds devant que les locaux, les langeadois ont mis à mal leurs homologues, avançant à maintes reprises sur plus de 30m grâce à des groupés pénétrant dévastateurs. Obligés d’écrouler les cocottes (Rory ?) adverses, les rouge et blanc ont donné bon nombre de pénalités aux visiteurs, qui ont pu s’installer dans le camp chamaliérois. Et ce qui devait arriver arriva. Après un énième ballon porté, les langeadois s’affalaient en terre promise. Essai transformé, pour un score de 7-6 en faveur des alti-ligériens à l’heure de la pause.  

Dès le début de la reprise et malgré le vent défavorable, les chamaliérois investissaient le camp adverse. Et après un beau renversement de jeu suite à une belle attaque des lignes arrières, Adrien Faurisson transperçait le rideau visiteur pour aller marquer en force. Essai transformé, et 6 points d’avance pour les rouge et blanc. Une avance qu’ils conservèrent malgré les assauts répétés des avants adverses. J’en profite ici pour tirer un gros coup de chapeau à l’ensemble du pack chamalièrois, qui n’a jamais plié face aux coups de boutoir répétés des langeadois. Une défense héroïque qui ne fut malheureusement pas récompensée. Vous connaissez la suite. Un coup de pied, un rebond, et une victoire des visiteurs 14-13.

Dimanche prochain, déplacement à Lapalisse. Inutile de dire que le groupe sera particulièrement remonté… D’ici là, je vous dis à mercredi. Soignez bien les petits bobos, reposez-vous, dimanche, on repart à la guerre.

La bise

Auteur : Antoine aka le fayot

Bonus pour Chamalières face à Massiac

Chamalières recevait Massiac, en ce début du mois de Février, comme on retrouve un vieil ami que l’on n’avait plus vu depuis longtemps. Les multiples confrontations de ces dernières années, dont la légendaire finale 2010, ont laissé des deux côtés beaucoup de souvenirs aussi divers que les scenarii des différentes rencontres en question, mais malgré quelques tensions qui auraient pu être évitées de temps à autres, il semblait flotter comme une atmosphère de respect, voire même une certaine affection entre les habitués de ce désormais classique du Championnat d’Auvergne.

Sous un beau soleil trop rare ces derniers temps, Massiac donnait le coup d’envoi du jour, direct en touche. De quoi permettre à l’assistance chatroussienne de ce dimanche, peu nombreuse mais pleine d’expérience, l’occasion de se remémorer les joutes des années 70 ou 80 lors desquelles il était de bon ton de permettre aux trente acteurs de faire connaissance par une mêlée relevée d’entrée de jeu après un coup d’envoi trop fort, trop long ou volontairement trop imprécis.

Mais le temps où Laurent Jacquet et ses coéquipiers anesthésiaient leurs vis-à-vis en prélude à un festival offensif est terminé, et la première mêlée de ce Chamalières-Massiac fut tout à fait ordinaire.

L’entame des locaux fut néanmoins une nouvelle fois de grande qualité. Etouffant son adversaire, Chamalières marquait d’entrée par Brice Lombardy en débordement.  Sur un nouveau mouvement d’envergure des trois quarts, Adrien Faurisson doublait la mise. Une nouvelle réalisation du jeune centre chamalièrois qui ne manqua pas par la suite de se donner un nouvel œil au beurre noir, dont il ne peut manifestement plus se passer pour enchaîner les succès auprès de la gent féminine.

Ces deux premiers essais étaient bien sûr transformés par l’excellent Antoine Dellac, dont la frappe chaloupée n’a d’égal que ses déhanchements effrénés sur les dance floors en tout genre. Aussi, Chamalières menait 14-0 après 12 minutes de jeu.

Une entame exceptionnelle confirmée par un troisième essai signé de l’homme aux chaussures de pros, l’inévitable Loïc Araujo, à la 27 ^{ème minute}. Dellac transformait encore d’une frappe de grande qualité.

Mais les cantaliens, un peu comme au match aller, continuaient à jouer sans s’occuper du score. Leur centre surpuissant créait des brèches et Massiac finissait par inscrire un essai qui privait temporairement le Stade du bonus offensif.

Deux minutes plus tard, l’excellent Brice Lombardy, fruit du travail de formation des anciens coachs chamalièrois Darj et Baroso, signait un doublé en force pour porter la marque à 26 points à 7 en faveur des siens. Massiac recollait toutefois à nouveau juste avant la pause (26-14).

Le deuxième acte serait moins enlevé. Les hommes du Cantal répondaient présents et commençaient légitimement à penser à l’acquisition d’un bonus défensif après une pénalité de leur botteur (26-17, 55^ème). Mais plusieurs maladresses et un certain manque d’opportunisme sur les erreurs chamalièroises qui se faisaient plus nombreuses les en empêcheront finalement.

Et c’est au contraire le « Messi » de Chamalières, élu récemment arrière le plus sexy d’Auvergne 2013 par le magazine « Lui », alias l’éminent Antoine Besse, qui allait marquer l’essai du bonus offensif pour les siens à cinq minutes du terme (31-17 et 5 essais à 2, score final).

Un petit point de bonus arraché à de valeureux massiacois qui payèrent là leur difficile entame de match, mais qui auront une nouvelle fois prouvé leur courage et leur vaillance à toute épreuve.

Dimanche prochain, c’est une autre belle bande de courageux qui se présentera à Chatrousse, à savoir le RC Langeac, qui viendra chercher de précieux points dans la course à la qualification pour les demi-finales.

Un écueil important pour les rouge et blancs qui sont pour le moment dans les clous pour une saison réussie, mais encore bien loin de l'arrivée.

Auteur : Mich le Fidjien