lundi 23 décembre 2013

Reprise des entrainements le Lundi 6 Janvier 2014

La reprise des entrainements est prévue le Lundi 6 Janvier 2014 à 19h30 (prenez les baskets !).

L'amicale des joueurs vous souhaite à tous de Joyeuses Fêtes de Noël et de fin d'année !

mardi 17 décembre 2013

Repas Fin Année Samedi 21 Décembre

Le repas de fin d'année des Séniors aura lieu ce Samedi 21 Décembre au local avec femmes et enfants
RDV à partir de 19h30 ; Tarif : 10€/adulte

Menu  : Foie gras / Emincé de volaille + Mazinades / Fromage / Bûches

CHAMALIERES CHAMPION D’AUTOMNE !


Il y avait la foule des grands jours ce Dimanche à Chatrousse. Une belle tribune garnie et le pesage de cette enceinte sportive tout confort n’ayant rien à envier au Stade de France, la buvette étant tenue par Paulette, dont le sourire et l'accueil chaleureux feraient fondre un iceberg.

Mais, me direz-vous, pourquoi une telle affluence ? Très bonne question mes chers lecteurs. Certes, il faisait grand soleil, et pas trop froid, ce qui, à cette période de l’année, s’apparente à un vrai miracle, comme un deux contre un où Antoine Besse joue la passe, ce qui n’est pas peut dire. Certes, Paulette prépare le meilleur vin chaud du championnat de deuxième série. Certes, Vander organisait pour la 156589 fois son jubilé. Mais non, la raison était tout autre.

Ce match, c’était le choc tant attendu de la phase aller, le All Black / Afrique du Sud auvergnat, entre deux leaders au classement bien décidés à creuser l’écart en tête de peloton. D’ailleurs, la concentration était visible sur le visage des rouges et blancs. Ecouteurs vissés sur les oreilles pour les uns,  fausse décontraction pour les autres, chacun appréhendait à sa manière cet avant match capital. J’en veux pour preuve la nervosité bien palpable de notre cher Lolo Araujo, qui tendu comme un string, était aussi stressé que Félix Baumgartner   avant de s’élancer pour son saut en chute libre de 39 km. Parlons aussi d’Antoine Besse, qui, le regard complètement flippant, envoya de grandes baffes « de motivation » à toute l’équipe au moment de sortir des vestiaires (trois traumas crâniens à déplorer).

Bref, vous l’aurez compris, il ne fallait pas se louper, d’autant plus que depuis le début de la saison, les Chamalièrois, bien qu’invaincus à domicile, se montrent bien plus performant dans le jeu et l’agressivité quand ils se déplacent hors de leurs terres.

Place au jeu maintenant. Après un bon début de match des locaux, ce sont les visiteurs qui scoraient les premiers, sur une pénalité que transformait l’artilleur varennois (0-3). Un buteur bien plus en forme que son homologue chamalièrois, qui,  pas forcément mis en confiance par ses deux premiers en avant, manquait l’égalisation suite à une pénalité obtenue par les rouges et blancs à 30m face en face des perches.

Commençant déjà à me traiter de tous les noms, je décidais de rentrer dans le match. Suite à un coup de pied de dégagement, le pilier varennois récupérait la balle dans ses 22m. Son arrière se plaça à ses côtés, lui demanda le ballon afin de pouvoir dégager proprement. Le numéro 3, qui souffrait surement d’un déficit auditif, prit son élan pour envoyer un grand coup de pompe, se ravisa, feinta la passe, refeinta le coup de pied pour enfin donner la balle à son coéquipier, bien mis sous pression par Jérôme Rougier. C’est à ce moment que je me décidais à sortir de la tente que je venais de planter entre le pilier et son arrière, délaissant à regret mon vin chaud servi par Paulette et éteignant à la va-vite ma cigarette à peine allumée, pour m’emparer de l’offrande et aller tranquillement finir ma balade digestive dans l’en-but adverse. Essai transformé, les rouges et blancs prenaient la tête (7-3).

Plus agressifs (évoquons notamment la sortie sur blessure de l’ouvreur varennois suite au cul magistral administré par le bien nommé Christophe Cheminade, illustrant ce proverbe bien connu des rugbymen : « la prochaine fois, tu te baisseras ».), plus collectifs, plus mobiles, meilleurs en conquête, les Chamalièrois prenaient le jeu à leur compte, et dominaient outrageusement les débats. En face, les Varennois essayaient de contenir les assauts des locaux (avec succès), se reposant surtout sur un jeu au pied très efficace. Les deux équipes se dirigeaient vers la mi-temps sur un 7-3 qui ne reflétait absolument pas la partition jouée par les rouges et blancs. Et là, attention, action de grande classe : après un série de pick and go à faire pâlir d’envie les provinces irlandaises, les avants locaux, après avoir enfoncé la défense des verts et blancs, échouaient à quelques mètres de la ligne d’essai. Renversement de jeu, et c’était au tour des arrières de mettre le feu dans la défense adverse, Antoine Besse échouant lui aussi à quelques encablures de la terre promise, après un beau une-deux orchestrée avec son compère Sanitas alias le poseur de culs (cf compte-rendu contre Pérignat). Mais ce n’était pas fini. Après un énième renversement de jeu, c’est notre talonneur Grégoire Boutonnet qui s’en allait aplatir tranquillement, portant le score à 14-3 avant la mi-temps. Ce magnifique essai est à lui seul un bon résumé de ce qui s’est passé dimanche après-midi. Pour la première fois peut être depuis le début de l’année, les rouges et blancs ont su montrer une cohésion et une force collective impressionnante de sérieux, d’application, de rigueur et de détermination. 

La mi-temps permettait aux chamalièrois de récupérer un tant soit peu, avant de repartir de plus belle au combat ; les consignes étaient claires : continuer dans ce sens, et ne pas laisser de répit aux varennois visiblement pas à leur meilleur niveau sur ce match.

Aussitôt dit, aussitôt fait : la deuxième mi-temps ne fut qu’une  démonstration de puissance des rouges et blancs. Plus frais physiquement, les locaux asphyxièrent littéralement des Varennois en perte de vitesse, desservi par un manque de profondeur au niveau du banc. Ce qui n’était pas le cas côté chamalièrois,  chaque nouvel entrant apportant sa fraîcheur, son envie, son enthousiasme et sa détermination au service du collectif. Le collectif, encore et toujours, unique leitmotiv de l’équipe en ce dimanche pas comme les autres.

Vous voudrez bien excuser votre narrateur dont la suite du compte-rendu sera un peu décousue, le fayot  ayant perdu la feuille de score au cours de la soirée qui suivit la rencontre…

Comme précisé précédemment, la deuxième mi-temps ne fut qu’une démonstration de force du collectif chamalièrois. Des percées,  une conquête intouchable, une défense intraitable, et 4 essais inscrits à des varennois dépassés. Servi par Nicolas Sanitas qui faisait parler (une fois n’est pas coutume) sa vision du jeu et ses jambes de 20 ans, Pierre Barlet s’en allait marquer entre les perches. Un deuxième essai pour les avants, venant récompenser une partie haut de gamme du pack rouge et blanc. Cet essai en appelant d’ailleurs presque instantanément un autre, puisque notre boucher préféré, mister Paulus, s’échappait d’un maul maîtrisé à la perfection, culbutait les derniers défenseurs pour franchir en force la ligne d’en-but.  Le même Paulus qui, dix minutes plus tard, se blessait au coude après une chevauchée folle dans la défense adverse. Nous lui souhaitons évidemment un prompt rétablissement.

Mais il était dit qu’aujourd’hui, la symbiose avant/arrière serait parfaite. Après une longue et belle séquence  marquée par des passes après contact que ne renierait pas Sony Bill Williams, Jérôme Rougier renversait le jeu pour JB Lazime (qui nous a gratifié d’une magnifique chistera pour l’arbitre de touche précédemment), qui transmettait à Antoine Besse. Ce dernier, dans son style le plus caractéristique, feintait la passe, raffutait du droit et accélérait pour aller planter son 89ème essai de la saison.

Et, comme un symbole, c’est monsieur Rougier qui s’en allait inscrire le dernier essai du match, scellant la magnifique victoire des rouges et blancs.

40 à 3 un score pour lequel beaucoup auraient signé le matin de la rencontre. Outre la victoire, qui évidemment propulse Chamalières en tête du classement, il faut retenir la qualité de l’organisation collective des locaux, et l’engagement sans faille de l’ensemble des joueurs.

 Je pourrais vous parler de la paire Cambier (dit « le mec qui prend tous les ballons adverses en touche »)/Mazin, éternels travailleurs de l’ombre, la tête dans les rucks, de bas en haut, affairés à d’obscures tâches tout au long de la rencontre. Je pourrais vous parler de notre première ligne, impériale aujourd’hui, mobile, puissante, tant en mêlée fermée que dans le jeu courant. Je pourrais vous parler de la troisième ligne, perpétuellement au soutien, plaqueuse/gratteuse, je pourrais vous parler d’Adrien, qui, a force de plaquer, a les épaules toutes bleues, ce qui l’embête considérablement pour le calendrier qu’il doit réaliser pour Abercrombie. Je pourrais aussi vous parler de Lolo Araujo, qui a montré à ses anciens coéquipiers qu’il n’avait en rien perdu de ses crochets et de sa vitesse. Ou bien encore de N. Sanitas, qui, perclus de crampes (la faute à son hygiène de vie), quitta le terrain en larmes, honteux de savoir qu’Antoine Besse avait marqué un essai et pas lui. Je pourrai vous parler de moi, ou même de l’ensemble des remplaçants qui ont tout donné et fait grand bien à l’équipe. Mais je préfère vous parler de l’équipe. Car en ce dimanche, Chamalières n’était pas une somme d’individualités, c’était une équipe, une vraie.

Pourvu que ça dure, mais cette victoire laisse inaugurer de belles choses pour la suite. Et attention. « Champions d’Automne, champions de rien ». Alors continuons, ensemble, à bâtir notre histoire commune.

Ps : J’avais initialement prévu de vous faire un compte-rendu de la 3ème mi-temps, mais je n’en serai pas capable, vu que je me souviens de rien. 

Auteur : Le fafa Le yoyo Le fayot !

lundi 9 décembre 2013

Succès bonifié face à Pulverières



Le froid polaire, sévissant dans nos contrées ces dernières semaines, avait contraint les deux clubs à un dilemme aussi intelligemment que vite résolu. A un report au 5 janvier, quand les estomacs sont encore plein de foie gras et de dinde aux marrons, quand les foies sont encore imbibés de champagne, les deux clubs ont préféré l’inversion de la rencontre, qui s’est donc disputée au Stade Chatrousse.

Il n’y avait guère que les plus fidèles supporters chamalièrois pour venir braver le froid pour encourager les leurs dans une après-midi pourtant joliment ensoleillée.

D’entrée, les locaux rouge et blancs mettent la pression sur leurs adversaires. Sur une pénalité rapidement jouée, le surpuissant Christophe Cheminade file en terre promise et ouvre le score pour les siens.

Du bord de touche, « Brock » Champion transforme (7-0, 5ème). Pulverières recolle à 7-3 sur pénalité presque dans la foulée, mais Chamalières repart de l’avant et marque à nouveau sur une action peut-être entachée d’un léger en-avant que fort heureusement, une interminable séquence vidéo comme à la télé ne venait pas invalider. Ainsi, Jérôme Rougier, avec la transformation de Champion, permettait à Chamalières de mener 14 à 3 au bout d’un quart d’heure de jeu.

Sur une nouvelle offensive dix minutes plus tard, l’excellent Loïc Araujo, que l’on dit courtisé par les London Portuguese pour le prochain mercato, pointe à son tour dans l’embut pour un essai synonyme du bonus offensif transformé par Cédric Champion (21-3, 26ème).

On pouvait alors penser que le Stade allait dérouler dans cette partie, mais c’était sans compter sur la volonté des visiteurs de ne rien lâcher. Une volonté certainement décuplée par le soutien de l’époustouflante soigneuse des verts, qui officiait également en tant que porteuse de tee que les chamalièrois s’empressaient de ramasser pour prouver leur galanterie après chaque tentative du botteur adverse.

C’est d’ailleurs sur l’une d’elle, manquée, que la pause intervenait sur la marque de 21 points à 3.

Le second acte allait s’avérer être bien plus moribond. Chamalières multipliait les approximations et autres fautes de main, tandis que Pulverières n’en profitait pas. Seule une nouvelle réalisation de Christophe Cheminade, prouvant que le maillot numéro 8 chamalièrois continue d’être celui des sérials marqueurs, parachevait le succès des locaux qu’une ultime pénalité de « Pul » ne suffisait pas à contester (26-6, score final).

Une victoire primordiale, assortie d’un bonus offensif indispensable, qui laisse toutefois un petit goût d’inachevé tant elle aurait pu être plus ample.

Dans une semaine, c’est l’ogre Varennes qui viendra à Chatrousse pour un match au sommet qui devrait cette fois-ci attirer la foule des grands jours à Chamalières. D’ici là, chacun d’entre nous se devra de récupérer, de travailler et de s’apprêter à vivre un premier grand moment cette saison.

Auteur : Mich le Fidjien

vendredi 6 décembre 2013

Match du 8 Décembre contre Pulvérières inversé

En raison des conditions climatiques du côté de Pulvérières, le match de la 8ème Journée Chamalières-Pulvérières se jouera au Stade Chatrousse Dimanche 8 Décembre à 15h.

dimanche 1 décembre 2013

Chamalières évite le piège



C’est une importante victoire que sont allés chercher les chamalièrois en ce premier dimanche de décembre face à une très belle équipe de Châteaugay.

Après le large succès à Pérignat, l’entraîneur Jérôme Rougier avait prévenu ses troupes avec raison : il faudra se méfier de Châteaugay, dont ni les résultats ni le classement ne reflétaient la valeur.

L’entame des débats confirmait cette impression, tant les verts et rouge se montraient motivés et entreprenants. Sur la première action du match, les visiteurs manquaient même une incroyable occasion d’essai par l’un de leurs avants décalé sur l’aile à la réception d’un coup de pied idéalement adressé par son ouvreur. Hélas ! Pour le club formateur d’Anthony Floch, le ramassage du ballon au sol était manqué et un premier tournant dans cette partie venait en fait d’avoir lieu.

Car il était dit que le rythme entraperçu sur cette première phase ne serait pas celui de la rencontre. Méfiantes et bien décidées à ne pas perdre, les deux équipes multipliaient les coups de pied dans le ballon, pas toujours avec précision, offrant ainsi des munitions à l’adversaire qui n’en profitait pas.

Ainsi, hormis un but de pénalité des visiteurs, le planchot était aussi gelé que les spectateurs durant le premier acte.

Soudain, le stade Chatrousse prit des allures de village gaulois. Après un cri venu des tribunes contestant la fraîcheur du poisson chamalièrois, les châtaignes apéritives furent avalées en quatrième vitesse par les joueurs sur le pré pour passer directement au dessert, à savoir des marrons glacés en pagaille, il est vrai de saison. Fort heureusement, les chateaugayres ne remarquèrent pas la ressemblance pourtant frappante d’Antoine Besse avec son aïeul Assurancetourix, et les chamailleries furent interrompues par monsieur l’arbitre. Une scène qui n’échappait pas aux nombreux collègues de travail de Nicolas Sanitas (pas difficiles à remarquer…), dont un tiers étaient féminines (tiens donc…).

Trêve de plaisanterie, on regrettera (des deux côtés) les tentatives de coups de pied esquissées lors de cette bagarre. Un geste qu’on ne voyait pas il y a quelques années dans les mêmes circonstances et qui semble toléré par le corps arbitral aujourd’hui, déclenchant même une hilarité à la limite de l’admiration chez les jeunes au bord du terrain. Souhaitons qu’il ne s’agisse là que d’un accident, car la dangerosité de tels gestes n’est malheureusement plus à prouver, contrairement au fait que l’on puisse se défendre aussi efficacement avec une bonne claque à l’ancienne seulement.

Malgré ces évènements, les chamalièrois conservaient une belle sérénité et parvenaient à marquer au meilleur moment, juste avant le repos.

Sur un beau mouvement au large, Loïc Araujo ne ratait pas l’occasion de faire sentir à son compère Antoine Besse la douleur d’un deux contre un joué en solo pour toucher dans l’embut. Nul doute que le roi de la moustache saura rendre la monnaie de sa pièce au brillant ailier, et que les supporters chamalièrois devront donc s’attendre à revoir des fausses croisées dans les semaines à venir.

A 7-3 à la pause, le Stade Chamalièrois se retrouvait en bonne position et le fait de ne pas avoir manqué la dernière occasion de la première période semblait déjà primordial.

Le second acte voyait les locaux reprendre du poil de la bête, être plus dominateurs, malgré la difficulté pour des avants chamalièrois particulièrement courageux de composer avec la défense « à l’expérience » de leurs homologues chateaugayres.

Cependant, le tableau d’affichage peinait toujours à dégeler, comme le préposé à sa charge également sans doute, celui-ci n’ayant même pas déclenché le chronomètre qui aurait pourtant été bien utile aujourd’hui. Cédric Champion inscrivait une pénalité pour Chamalières, puis une seconde, pour donner dix points d’avance à ses troupes (13-3) à l’heure de jeu.

Châteaugay repartait alors à l’assaut de l’embut stadiste et décrochait une pénalité face aux perches convertie en bonus défensif mérité pour un score final de 13 à 6.
Une bonne opération comptable pour Chamalières au terme d’un match typiquement piège et au vu du premier revers concédé cette saison par Varennes sur la pelouse d’Ennezat. Dans la perspective d’une nouvelle bataille à trois pour la montée, le match de dimanche prochain à Pulverières, s’il a bien lieu, revêtira une importance capitale tandis qu’Ennezat à Dôme Sioule et Varennes chez lui contre Langeac passeront un nouveau test important.

Auteur : Mich le Fidjien

mardi 19 novembre 2013

Terrain fermé du 19 au 22 Novembre

Suite aux intempéries passées et à venir, la Mairie de Chamalières a fermé le terrain de Chatrousse pour cette semaine.

Les entrainements sont tout de même maintenus ! RDV 19h15 avec baskets.

lundi 18 novembre 2013

Festival offensif pour Chamalières !


A noter en préambule que cet article n’a failli jamais voir le jour, le conducteur (dont je tairais le nom) de votre chroniqueur débutant ayant eu la bonne idée de se rendre à Pérignat Lès Sarlièves, afin de chercher un stade de rugby imaginaire.

Deux semaines après une victoire ayant laissé un arrière-goût amer aux chamalièrois, les rouges et blancs se déplaçaient à Pérignat, lanterne rouge de la poule. Une rencontre qui marquait notamment le retour du grand Mimi Cambier, remis de sa blessure à l'épaule, ainsi que le 25ème jubilé consécutif de Bertrand Vandervliet.

Malgré un terrain que nous pourrions qualifier de "champêtre", les visiteurs démarraient en trombe la partie, envoyant du jeu à tout va, et se voyaient récompensés par un essai inscrit après seulement 3 minutes de jeu. Prise d'intervalle parfaite d'Antoine Besse, remise intérieur pour Adrien Faurisson qui négociait parfaitement le 2 contre 1 et envoyait en terre promise Flo Carrier pour un essai qui annoncait la couleur côté chamalièrois. (5-0, 3ème).

Animée par le revenant Cédric Champion distribuant des caviars à tour de bras, la ligne des 3/4 rouges et blancs semblait bien dégourdie en ce début de match. C'était sans compter les avants chamalièrois, qui, pressés de démontrer que les arrières n'avaient pas l'apanage du beau jeu et de la mobilité, initiaient une magnifique série de passes après contact, un mouvement d'envergure conclut par le mobile et véloce Jérémy Brigaud. Un essai transformé par cédric Champion (12-0, 5ème).

Totalement dépassés par la furia chamalièroise, les locaux ne pouvaient que constater les dégâts, et attendre que l'orage passe. Les rouges et blancs ne baissaient pas de régime, et inscrivaient coup sur coup deux essais par l'intermédiaire d'Adrien Faurisson et d'Antoine Besse (19-0, 7ème puis 26-0, 9ème). Ce dernier y allait d'ailleurs de son doublé quelques instants plus tard, à l'aide de sa combinaison spéciale "je joue le deux contre-un en un contre un", portant la marque à 31-0 après seulement un quart d'heure de jeu. Les supporters chamalièrois, venus en nombre, ne boudaient pas leur plaisir devant tant de spectacle et de qualité gestuelle.

Le break étant fait, les visiteurs baissaient légèrement le pied (ce qui était somme toute compréhensible au vu de la débauche d'energie consentie en ce début de partie), permettant à Pérignat de remettre la main sur le ballon, et d'essayer de percer le rideau chamallièrois. Et malgré une bonne défense des visiteurs, les efforts et l'abnégation des locaux se voyaient être récompensés par un essai inscrit juste avant la pause, l'arbitre sifflant donc la mi-temps sur le score de 31-7 en faveur des rouges et blancs.

La seconde période démarrait comme la première, les chamalièrois mettant d'emblée la main sur le ballon et proposant un gros volume de jeu. Après une combinaison parfaitement exécutée suite à une mêlée à l'entrée des 22 adverses, Antoine Besse inscrivait son troisième essai. Un hat trick pour l'arrière chamalièrois, très en vu ce weekend, et qui, une fois n'est pas coutume, ne dégueula aucun ballon lors de la rencontre (38-7, 50ème).

Deux minutes plus tard, c'est Nicolas Sanitas qui franchissait l'en but adverse (45-7, 52ème). Un essai qui venait récompenser sa débauche d'énergie, le centre chamalièrois ayant à mainte reprise administré ce qu'on appelle communément dans le jargon rugbystique, "des gros culs" à ses vis à vis (PAF, PAF). Le même Sanitas qui inscrivait dans la foulée un doublé après une course de plus de 80 m suite à un turn-over dans les 22 chamalièrois. Malgré la présence d'une caravane 8 places, le centre nous gratifiait d'un beau plongeon dans l'en-but, creusant par la même un cratère d'un mètre dans la pelouse (52-7, 55ème).

Euphoriques, les rouges et blancs continuaient à faire le jeu. Servi magnifiquement dans l'intervalle par Jérôme Rougier, Antoine Besse naviguait dans la défense adverse, et, oui vous ne rêvez pas, jouait le 2 contre 1 en réalisant une passe croisée à destination de Jérémy Brigaud, qui, d'une course rageuse, allait planter son deuxième essai de la rencontre. Un doublé personnel illustrant la performance majuscule des avants chamalièrois, mobiles et présents au soutien tout le long du match (59-7, 58ème)

Un dernier essai inscrit par votre chroniqueur de circonstance venait sceller le score du match (66-7, 70ème) et la victoire chamalièroise (66-7).

Dix essais, un beau succès pour les rouges et blancs, venu récompenser deux semaines d'entraînement qualitatives. Cohésion, rapidité, justesse et réalisme, ce match fut une rencontre propre, maîtrisée de bout en bout par des chamalièrois appliqués.

Prochain rendez-vous le 1er décembre, pour la réception de Châteauguay. D'ici là, surtout ne rien lâcher et continuer à se la filer aux entraînements.

Auteur : Le fafa le yoyo le fayot.