Chamalières tombe à Langeac

Il est de ces pèlerinages que l’on ne manquerait pour rien au monde, indispensable au bien-être de chacun d’entre nous, de ceux que l’on coche sur le calendrier en début de saison.

Parmi ceux-là, Langeac reste un incontournable. Un trajet en bus interminable (auquel votre fidjien préféré n’a pas participé, certes, ce qui ne l’empêche pas de compatir), un vent frigorifique, pour ne pas dire glacial, à l’arrivée, précèdent la séance de soins du corps tant attendue.

Massages appuyés et répétés des globes oculaires, modelage et remodelage des nez, ouverture des chakras nasals, gommage de la peau du dos (ou des oreilles, n’est-ce pas mon capitaine) avec les pieds, le tout pratiqué avec une habileté et une application qui forcent l’admiration, voire même la complaisance, des autorités.

Difficile donc pour les visiteurs, à l’image d’Oyonnax dans le Top 14, d’aller l’emporter dans l’enceinte rustique des langeadois. Chamalières n’a pas failli à la règle, ce dimanche, en s’inclinant 6 points à 3 au terme d’une rencontre heurtée qui tourna parfois à la confusion, tant le directeur de jeu peina souvent à rester concentré ou concerné.

Nous ne reviendrons pas sur ces faits de jeu (comme disent les footballeurs les plus polis, et ils sont rares), mais il faut reconnaître qu’hormis les difficultés des botteurs à convertir leurs tentatives, l’abnégation défensive des chamalièrois, qui parvinrent à ne pas craquer sous l’énorme pression des avants altiligériens sans pour autant être récompensés de leur courage, il est difficile de dégager quoi que ce soit de cette partie.

Alors voilà, au petit jeu des tirs au but, c’est Langeac qui l’a emporté, de justesse. 2 pénalités contre une seule de Thomas Guilhot pour le stade Chamalièrois. Un premier succès cette saison pour les jaune et bleu qui ne devrait pas être le dernier, mais qui peut laisser quelques regrets aux visiteurs.

Chamalières, de son côté, a une semaine pour préparer un nouveau pèlerinage tout aussi attrayant : Massiac. Tout est dit…

Auteur : Mich le Fidjien