lundi 14 janvier 2013

Chamalières embourbé face à Ennezat


Pour la reprise du Championnat d’Auvergne de deuxième Série et leur premier match en 2013, les Chamaliérois n’ont su faire mieux que d’obtenir le nul face à une méritante équipe d’Ennezat qui, comme au match aller, a posé de nombreux problèmes aux rouges et blancs.
L’entame des locaux n’était pourtant pas si désagréable pour les nombreux courageux venus garnir les travées du stade Chatrousse. Sur leur première véritable offensive, les stadistes ouvraient même la marque par le bulldozer Patrick Deyveaux-Gassier qui franchissait en force la ligne d’embut adverse. Jérôme Rougier transformait et donnait sept points d’avance aux siens (7-0).
Malheureusement, la pluie redoublait de violence et le terrain, qui avait déjà subi les fougueux assauts des juniors et des cadets du club la veille, devenait de plus en plus difficile à pratiquer. Ainsi, sur une tentative de pénalité adverse manquée par le botteur noir et blanc mais bien suivie par l’un de ses coéquipiers, Ennezat recollait à 7-7, score à la pause.
Il n’y avait alors guère que les innombrables admiratrices de Nicolas Sanitas, qui s’étaient d’ailleurs faites rares sur le bord du terrain compte tenu des conditions atmosphériques apocalyptiques du jour, pour attendre quelque chose de la deuxième mi-temps, à savoir que les bains de boue à répétition rendent la peau du trois quart centre chamalièrois encore plus douce qu’elle ne l’est déjà.
Les amateurs de rugby, eux, savaient qu’ils ne seraient pas gâtés. Manquant d’allant, de réalisme aussi parfois, Chamalières se retrouvait menée au score suite à un nouvel essai d’Ennezat à vingt-cinq minutes du terme (7-12). La première défaite à domicile de la saison semblait alors se profiler inéluctablement, d’autant que les en-avant et autres balles perdues en touche continuaient à se multiplier.
C’était sans compter sur Tom Barontini, grand têtu devant l’éternel, qui gâchait un trois contre un en bout de ligne pour prouver que oui, il était capable comme son illustre comparse Damien Chouly d’une hyper extension du bras droit pour aplatir le ballon sur la ligne. 12-12, balle au centre.
Hélas ! Chamalières ne parvenait pas à maintenir le rythme qu’elle avait redonné de façon trop éphémère à la partie, et le score ne bougeait plus. Un nul qui provoquait une joie exhaustive chez les visiteurs et une légitime déception chez les rouges et blancs, qui devront se montrer beaucoup plus efficaces et pragmatiques dimanche prochain sur les terres de l’AIA s’ils souhaitent réellement disputer la montée en 1ère Série, qui promet d’être très convoitée jusqu’à la fin de la saison.

Auteur : Mich le Fidjien

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire