Pour la reprise du Championnat
d’Auvergne de deuxième Série et leur premier match en 2013, les Chamaliérois
n’ont su faire mieux que d’obtenir le nul face à une méritante équipe d’Ennezat
qui, comme au match aller, a posé de nombreux problèmes aux rouges et blancs.
L’entame des locaux n’était
pourtant pas si désagréable pour les nombreux courageux venus garnir les
travées du stade Chatrousse. Sur leur première véritable offensive, les
stadistes ouvraient même la marque par le bulldozer Patrick Deyveaux-Gassier
qui franchissait en force la ligne d’embut adverse. Jérôme Rougier transformait
et donnait sept points d’avance aux siens (7-0).
Malheureusement, la pluie
redoublait de violence et le terrain, qui avait déjà subi les fougueux assauts
des juniors et des cadets du club la veille, devenait de plus en plus difficile
à pratiquer. Ainsi, sur une tentative de pénalité adverse manquée par le
botteur noir et blanc mais bien suivie par l’un de ses coéquipiers, Ennezat
recollait à 7-7, score à la pause.
Il n’y avait alors guère que les
innombrables admiratrices de Nicolas Sanitas, qui s’étaient d’ailleurs faites
rares sur le bord du terrain compte tenu des conditions atmosphériques
apocalyptiques du jour, pour attendre quelque chose de la deuxième mi-temps, à
savoir que les bains de boue à répétition rendent la peau du trois quart centre
chamalièrois encore plus douce qu’elle ne l’est déjà.
Les amateurs de rugby, eux,
savaient qu’ils ne seraient pas gâtés. Manquant d’allant, de réalisme aussi
parfois, Chamalières se retrouvait menée au score suite à un nouvel essai
d’Ennezat à vingt-cinq minutes du terme (7-12). La première défaite à domicile
de la saison semblait alors se profiler inéluctablement, d’autant que les
en-avant et autres balles perdues en touche continuaient à se multiplier.
C’était sans compter sur Tom
Barontini, grand têtu devant l’éternel, qui gâchait un trois contre un en bout
de ligne pour prouver que oui, il était capable comme son illustre comparse
Damien Chouly d’une hyper extension du bras droit pour aplatir le ballon sur la
ligne. 12-12, balle au centre.
Hélas ! Chamalières ne
parvenait pas à maintenir le rythme qu’elle avait redonné de façon trop
éphémère à la partie, et le score ne bougeait plus. Un nul qui provoquait une
joie exhaustive chez les visiteurs et une légitime déception chez les rouges et
blancs, qui devront se montrer beaucoup plus efficaces et pragmatiques dimanche
prochain sur les terres de l’AIA s’ils souhaitent réellement disputer la montée
en 1ère Série, qui promet d’être très convoitée jusqu’à la fin de la saison.
Auteur : Mich le Fidjien
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